Revin

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Revin
De gauche à droite, de haut en bas : méandre de la Meuse à Revin ; l'église des Dominicains ; le pont de la Bouverie ; stèle à George Sand ; la Maison espagnole ; vue du canal de l'Est ; panorama de la ville.
Blason de Revin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Ardennes
Arrondissement Charleville-Mézières
Intercommunalité Communauté de communes Ardenne rives de Meuse
Maire
Mandat
Daniel Durbecq
2020-2026
Code postal 08500
Code commune 08363
Démographie
Gentilé Revinois, Revinoises [1]
Population
municipale
5 815 hab. (2021 en diminution de 10,79 % par rapport à 2015)
Densité 151 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 56′ 00″ nord, 4° 38′ 00″ est
Altitude 293 m
Min. 117 m
Max. 469 m
Superficie 38,42 km2
Unité urbaine Revin
(ville isolée)
Aire d'attraction Revin
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Revin
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Revin
Géolocalisation sur la carte : France
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Revin
Géolocalisation sur la carte : Ardennes
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Revin
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Revin
Liens
Site web www.ville-revin.fr

Revin est une commune française située dans le département des Ardennes, en région Grand Est, à l'entrée de la pointe de Givet.

Ses habitants sont appelés les Revinois.

Revin fait désormais partie de la communauté de communes Ardenne-Rives-de-Meuse.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Cinquième ville des Ardennes, Revin s'inscrit dans la vallée de la Meuse, en France. Si son bâti ancien la rattache à la pointe de Givet, son caractère industriel la rattache au « Pays du Labeur », qui court de Nouzonville à Laifour. Au fond d'une vallée creusée dans le massif schisteux ardennais, Revin est au cœur des méandres de la Meuse. Elle est située au confluent de cette dernière et de la Faux.

Revin dont l'altitude varie entre un minimum de 117 mètres et un maximum de 469 mètres pour une altitude moyenne de 293 mètres.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap.
Carte topographique.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La ville est le point de jonction de deux routes départementales :

  • la RD 988 (ancienne RN 388) qui, depuis Cliron, conduit à Givet ;
  • la RD 1 qui, venant de Rocroi, traverse la commune en direction de Monthermé.

Elle est traversée par la voie verte Trans-Ardennes qui, en longeant la vallée de la Meuse, relie Montcy-Notre-Dame, près de Charleville-Mézières, à Givet, à proximité de la frontière belge.

La ville est desservie par la ligne de Soissons à Givet qui s’arrête en gare de Revin.

Liste des quartiers de la ville[modifier | modifier le code]

La commune s'est étendue, en plusieurs périodes, sur trois méandres de la Meuse en six quartiers :

  • le centre ancien ;
  • la Campagne ;
  • le quartier de la Bouverie ;
  • le quartier de Sartnizon ;
  • le quartier des Bois Bryas ;
  • le quartier d'Orzy.
Plan de situation des quartiers de Revin.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 954 mm, avec 14,2 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rocroi », sur la commune de Rocroi à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 9,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 210,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −14,7 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Statistiques 1991-2020 et records ROCROI (08) - alt : 382m, lat : 49°55'07"N, lon : 4°31'48"E
Records établis sur la période du 01-04-1999 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,4 −0,2 2 4,5 7,8 10,6 12,7 12,6 9,8 6,8 3,1 0,4 5,8
Température moyenne (°C) 1,8 2,4 5,7 9 12,5 15,4 17,7 17,4 14,1 10 5,4 2,5 9,5
Température maximale moyenne (°C) 4 5 9,3 13,4 17,2 20,3 22,6 22,2 18,3 13,3 7,8 4,6 13,2
Record de froid (°C)
date du record
−12,8
07.01.09
−14,7
04.02.12
−12,1
01.03.05
−4,6
11.04.03
−1,3
24.05.13
2,2
02.06.06
5,9
02.07.11
5,2
20.08.14
1,7
20.09.12
−4,8
24.10.03
−5,8
28.11.10
−13,3
19.12.09
−14,7
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
12,3
14.01.22
19,4
26.02.19
22
31.03.21
27
14.04.07
28,8
28.05.17
32,1
18.06.22
37,6
25.07.19
36,5
08.08.20
32,3
15.09.20
25,8
01.10.11
20,2
01.11.15
13,7
31.12.22
37,6
2019
Précipitations (mm) 129,9 105,3 95,7 71,6 86,4 84,4 91,2 97,5 85,1 104,6 111,6 147,1 1 210,4
Source : « Fiche 8367002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
4
−0,4
129,9
 
 
 
5
−0,2
105,3
 
 
 
9,3
2
95,7
 
 
 
13,4
4,5
71,6
 
 
 
17,2
7,8
86,4
 
 
 
20,3
10,6
84,4
 
 
 
22,6
12,7
91,2
 
 
 
22,2
12,6
97,5
 
 
 
18,3
9,8
85,1
 
 
 
13,3
6,8
104,6
 
 
 
7,8
3,1
111,6
 
 
 
4,6
0,4
147,1
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Tempête du 14 juillet 2010[modifier | modifier le code]

La commune a subi d'importants dégâts à la suite du passage d'une grosse rafale le . Le toit d'un collège s'est complètement envolé, des maisons se sont en partie écroulées dans le vieux quartier du « Bas de Revin », et cinq familles ont dû être relogées. Les dégâts sont aujourd'hui visibles sur les collines environnantes, où des milliers d'arbres ont été coupés net par la tempête, et des glissements de terrain et éboulements ont eu lieu en masse à la suite des pluies importantes du mois de [9].

Fortes chutes de neige du 5 décembre 2010[modifier | modifier le code]

La commune a connu le les plus fortes chutes de neige jamais enregistrées. La neige est tombée sans discontinuer pendant plus de trente heures. La quantité accumulée est estimée à 43 cm, ce qui a paralysé et isolé la ville qui ne comporte que trois routes d'accès. La commune voisine de Rocroi, elle, a enregistré un cumul de plus de 50 cm, ce qui présente un record historique pour le département des Ardennes.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Revin est une commune urbaine[Note 2],[10]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Revin, une unité urbaine monocommunale[13] de 5 815 habitants en 2021, constituant une ville isolée[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Revin, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 1 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (86,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (84 %), zones urbanisées (6,8 %), eaux continentales[Note 4] (4,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,6 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Une ancienne terre franche[modifier | modifier le code]

Les traces de Revin dans les écrits datant de l'Antiquité sont rares. Cependant, il est fait référence à une bourgade nommée Ravinium (dû à l'enclavement de la ville dans un ravin) dans des textes latins[réf. nécessaire]. À la fin de l'Antiquité, il est mentionné la présence d'une abbaye, qui fut ravagée par les Vikings qui descendaient le cours de la Meuse. Après la fondation de l'abbaye de Prüm par la reine Bertrade en 760, Pépin le Bref fit la donation à cette jeune communauté d'un ensemble de terres dont celles correspondant, aujourd'hui, aux communes de Revin, Fumay et Fépin.

Aussi, afin de le représenter sur place, le seigneur abbé désignera, pour le représenter et protéger ses terres, un avoué dont la charge se transmettra par héritage ou par vente. La place et le rôle grandissant de l'avoué conduira à la signature de règlement d'avouerie lesquels, fixant les droits des deux seigneurs, nous informent également de la vie quotidienne des habitants, lesquels se voient octroyer le statut de bourgeois.

Ce statut particulier et ce mode de gestion sera un des fondements sur lesquels s'appuieront le Royaume de France et les Pays-Bas dans le contrôle des zones frontalières de chacun des deux États. Cette lutte s'achèvera par le rattachement de ces bourgs à la France lors de la signature du Traité des Limites de 1769.

Du bourg sylvicole à la ville industrielle[modifier | modifier le code]

Le quartier industriel de la Bouverie.

À l'origine, Revin vit essentiellement de la sylviculture dont les productions sont acheminées par le fleuve. On relève également plusieurs forges le long de la vallée de la Faux et des ruisseaux du lieu-dit de la Petite Commune, voisin de la commune de Laifour dont l'origine remonte au XVIIe siècle.

En 1840, l'aménagement des routes départementales, notamment l'actuelle RD 988, s'accompagne de la construction des deux ponts situés, le premier entre la Bouverie et le centre ancien, le second vers les Bois Bryas. L'aménagement de la voie ferrée de Charleville à Givet, la construction de la gare ferroviaire dans le quartier de la Bouverie, inaugurée en 1862, sont les catalyseurs de l'essor économique de la ville, qui se concentre au départ sur ce secteur de la commune. À la veille de la Grande Guerre, on dénombre 21 usines dans la commune. 3 000 ouvriers y travaillent. Citons, pêle-mêle : Martin, Faure, la fonderie E. Hénon, les établissements Mauguière fils et Béroudiaux, Lebeau et Cie, etc. Celles-ci, après les quatre années de guerre, et de l'occupation allemande, sont à l'origine d'une importante poussée démographique. Aussi, c'est entre les deux guerres que voient le jour les cités Faure à Sartnizon.

La Seconde Guerre mondiale stoppera toute activité et restera marquée par la tragédie des Manises où 106 résistants trouveront la mort « dans d’atroces circonstances lors de l’extermination du Maquis des Manises ». Les Trente Glorieuses voient l'activité de Revin et sa démographie s'accroître. C'est la construction de logements à la Campagne, des HLM d'Orzy et des Bois Bryas, cité à l'origine des établissements Porcher. La crise de la sidérurgie frappera la ville et la région de plein fouet, entraînant une érosion continue de son nombre d'habitants. Aujourd'hui, la ville, par le développement d'activités nouvelles, comme l'animation touristique, une activité culturelle autour de la salle Jean-Vilar et son tissu associatif, parie sur son avenir.

Sur le plan industriel, la société Ardam-Electrolux anciennement Arthur-Martin reste le principal employeur local. Mais après le transfert de la production en Pologne des lave-linge progressivement à partir de 2005, puis en totalité en 2012, le site est menacé[19].

En , le fonds luxembourgeois Starship Investments annonce la relocalisation en France des cycles Mercier, avec l'ouverture d'une nouvelle usine sur l'ancien site Porcher. L'usine, dont le lancement est prévu fin 2021, produira des vélos mécaniques et électriques sous la marque de Raymond Poulidor et de Joop Zoetemelk, ainsi que des cycles sous marque de distributeur. À terme, ce seront 270 emplois qui devraient être créés[20].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2017, Emmanuel Macron (En Marche!) arrive à la première place avec 54,09 % des voix. En seconde position, Marine Le Pen (Front national) recueille quant à elle 45,91 % des voix. Parmi les électeurs, 5,06 % ont glissé un bulletin blanc dans l'urne[réf. nécessaire].

Au second tour des élections municipales de 2020 dans les Ardennes, la liste menée par le maire sortant a obtenu 56,58 % des suffrages exprimés, devançant largement avec 1 100 voix (23 conseillers municipaux élus dont 7 communautaires) la liste de gauche menée par Christophe Léonard (PS) qui a obtenu 844 voix (43,41 %, 6 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires). L'abstention s'est élevée à 55,87 %[21].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1970 M. Camille Titeux SFIO Ancien employé chez Arthur Martin
Député des Ardennes (1951 → 1958)
Conseiller général de Fumay (1945 → 1973)
Président du conseil général des Ardennes (1967 → 1973)
1971 1973 Maurice Rocheteau PS Ouvrier
Les données manquantes sont à compléter.
1977 1994 Gérard Istace PS Professeur
Député des Ardennes (1981 → 1986 et 1988 → 1993)
Conseiller général de Revin (1974 → 1982)
1994 2008 Bernard Dahout PS Professeur
Conseiller général de Revin (1982 → 2008)
2008 septembre 2012[31] Philippe Vuilque PS Député des Ardennes (1997 → 2012)
Démissionnaire[Note 5]
2012 avril 2014 Alain Roy[32] PS  
4 avril 2014[33] En cours
(au 26 juillet 2020[34])
Daniel Durbecq DVD Vice-président de la communauté de communes Ardenne rives de Meuse
Réélu pour le mandat 2020-2026[35]

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

Revin a adhéré à la charte du parc naturel régional des Ardennes, à sa création en [36].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'aire urbaine de Revin[37] compte 6 740 habitants en 2015 pour deux communes d’après l'INSEE :

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[39].

En 2021, la commune comptait 5 815 habitants[Note 6], en diminution de 10,79 % par rapport à 2015 (Ardennes : −3,2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 7871 6521 8121 9442 1232 3092 6312 7652 947
1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
3 2083 3673 5504 1364 0274 2924 6905 0385 377
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
5 9245 5136 9967 9997 8266 5518 49811 24412 156
1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019
11 60710 4659 3718 9638 0897 9107 2366 5865 836
2021 - - - - - - - -
5 815--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique

On constate que Revin souffre d'une forte chute démographique. En effet, entre 1999 et 2012, la population de la ville est passé de 8 963 à 6 979 habitants, soit une baisse de 22 % et, entre 1968 et 2018, la commune a perdu plus de la moitié de sa population (de plus de 12 000 à moins de 6 000).

Économie[modifier | modifier le code]

Depuis 1976, date de sa mise en service, la station de transfert d'énergie par pompage de Revin-Saint-Nicolas peut mettre 800 MW à la disposition du réseau Très Haute Tension en cas de défaillance d'une centrale conventionnelle importante. C'est l'une des plus puissantes centrales de pompage-turbinage de France.

Revin, en 2012, dispose de 15 types de commerce ouverts sur la commune.

Animation[modifier | modifier le code]

Festivals et manifestations locales[modifier | modifier le code]

Plusieurs festivals animent la commune chaque année :

  • Festival de la Contrebande ;
  • Rendez-vous de l'Image ;
  • La Grande Braderie-Brocante (3e dimanche de juillet) ;
  • Concerts de L'espoir ;
  • Revin'Meuse ;
  • Les mascarades (anciennement « le Carnaval »), fêté le dernier dimanche de mars ;
  • La fête de la lecture (tous les ans au mois d'octobre à l'Espace Jean-Vilar) ;
  • La fête du quartier d'Orzy ;
  • la fête des voisins ;
  • La fête de l'association portugaise de Revin et d'Orzy ;
  • Les rencontres de l'interculturel en novembre ;
  • Le concert de l'espoir organisé à l'espace Jean-Vilar par l'association Positif08 ;
  • La grande veillée de Saint Hubert à l'église Notre-Dame fin octobre début novembre ;
  • Fitness Party Night organisé par Revin Multi Sports.

La maison du dialogue social[modifier | modifier le code]

Ce site abrite le siège de plusieurs associations, dont le Foyer des Jeunes et l'AREL (Association Revinoise d'Éducation et de Loisirs), Lire Malgré Tout.

La Maison de la Formation[modifier | modifier le code]

Ce site abrite le siège de plusieurs organismes, dont l'ARPEJ (Association Revinoise Pour l'Emploi des Jeunes).

Culture[modifier | modifier le code]

Monument aux fusillés des Manises.
Stèle à George Sand au pied du Malgré-Tout.
Maison espagnole, musée.

Le parc Rocheteau, et sa maison de maître, sont des anciennes propriétés de la famille Faure. Le site abrite aujourd'hui les archives municipales, une galerie d'art contemporain ouverte toute l'année, les mercredis, samedis et dimanches, proposant un cycle d'exposition régulier et le Foyer des Anciens

La maison espagnole, inscrite à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques, est une des constructions les plus emblématiques de la commune. Il s'agit d'une maison à colombages, vraisemblablement construite au XVIe siècle et propriété d'un marchand. « Quant à l'origine de son appellation, il s'agit sans doute du souvenir de l'occupation espagnole que subit Revin dont la neutralité a été maintes fois violée tant par les troupes du Royaume de France que par celles de l'Empire. » La Maison espagnole accueille l'Office de tourisme de Revin ainsi qu'un espace muséographique consacré à la métallurgie revinoise. L'espace propose également, durant la période estivale, des expositions temporaires.

La salle Jean-Vilar, d'une capacité de 400 places, a été inaugurée en 1985. Cette salle, située en limite du centre ancien et du quartier de la Campagne, accueille une programmation de spectacles tout au long de l'année (à consulter sur le site officiel de la ville de Revin), des compagnies en résidence ainsi que des expositions temporaires.

Le , des soldats de la Wehrmacht exécutèrent dans la forêt du Malgré Tout, 105 résistants, dont 73 Revinois. Sur la route dite du Malgré Tout, qui conduit à Haut-Buttés, fut inauguré, le un imposant monument commémoratif, réalisé par le sculpteur Henri Louis.

L'ancienne école Jean-Macé qui jouxte l'église et la cour des couvents.

Le film "Municipale" réalisé par Thomas Paulot et sorti en 2021 raconte l'histoire d'un comédien qui se présente aux élections municipales à Revin, en pleine période des gilets jaunes.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église paroissiale Notre-Dame-du-Passage

À l'origine, l'église Notre-Dame faisait partie des différents édifices d'un couvent de dominicains. Son origine remonte au XVIIe siècle quand, en 1642, plusieurs religieuses vinrent fonder une maison de l'ordre sur l'autorisation de Claire-Eugénie d'Aremberg, Princesse de Chimay, et seigneur du lieu. De mauvaises relations avec les habitants provoquèrent leur départ et, en 1649, Philippe, prince de Chimay, les fit remplacer par des moines dominicains venant de Valenciennes. Outre l'église, reconstruite en 1706, le couvent comprenait également un collège, fondé en 1774. La communauté fut dissoute à la Révolution française. En 1791, l'ancienne chapelle des Dominicains devint la nouvelle église paroissiale du bourg, l'édifice faisant fonction jusqu'alors étant devenu trop vétuste. Les anciennes dépendances des moines furent transformées en école publique. Un important incendie, en 1886, détruisit une grande partie de l'ancien couvent et de l'église, qui fut en partie reconstruite. Dans une niche de la façade de l'édifice, on peut observer une Vierge en fonte, don de la famille Faure. Celle-ci fut restaurée au début des années 2000 par le sculpteur Hervé Tonglet. L'édifice, ainsi qu'une partie de son mobilier, sont inscrits à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Revin Blason
D’or à la porte de ville couverte et flanquée de deux tours de gueules, le tout ajouré et maçonné de sable et ouvert du champ.
Détails
Adopté le 14 mai 1985.

Sports[modifier | modifier le code]

La ville de Revin a plusieurs clubs sportifs, dont :

  • un club de football, l'US Revin, évoluant en District 1 Ardennes,
  • un club de Tennis (RTC),
  • un club de Fitness RMS (Zumba, Body Bare, Badminton, Aquagym, Step...),
  • une piscine,
  • un club d'athlétisme, Givet Revin Athlétisme Club, le GRAC.

Enseignement supérieur et recherche[modifier | modifier le code]

Le lycée Jean-Moulin surplombe la vallée de la Meuse et la ville de Revin depuis 1968. Le projet de rénovation totale de l'établissement est lancé en 2011 sous la forme d'une écoconstruction visant l'intégration parfaite à son environnement. L'ouvrage a été reçu en 2017. Le lycée dispose notamment d'un pôle hôtellerie. Son restaurant gastronomique, au sein de l'espace Lenoir, est ouvert au grand public.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

  • La ville de Revin abrite Radio Panach' (radio associative intégrée au Centre Social d'Orzy Animation), émettant sur le 102.4 FM dans la vallée de la Meuse depuis 1986. Elle fonctionne notamment grâce à l'investissement de bénévoles.
  • La commune dispose également d'une antenne locale du journal régional L'Union / L'Ardennais.
  • La ville de Revin dispose aussi d'une web tv[44].
  • Revin Magazine.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. En démissionnant à un an et demi des municipales de , Philippe Vuilque cède son siège à Alain Roy. Mais la liste de Daniel Durbecq remporte l'élection avec 52,23 % des voix.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

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  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
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  27. Notice biographique sur Le Maitron, dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français
  28. Notice biographique sur Le Maitron, dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français
  29. Notice biographique sur Le Maitron, dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français
  30. « Elections législatives dans les Ardennes » dans le Journal des débats politiques et littéraires, 25 février 1930
  31. Doriane Accadblet, « Revin : Vuilque donne sa démission », La Semaine des Ardennes,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Élu maire de Revin le 16 mars 2008, Philippe Vuilque a donc décidé de démissionner, laissant son fauteuil de maire à son adjoint : Alain Roy, devenu maire par intérim. Sa démission est effective depuis hier, le 30 septembre. Cependant, Philippe Vuilque restera conseiller municipal ».
  32. « Alain Roy, le dernier maire de gauche à Revin : Les maires se suivent et ne se ressemblent pas. Portait de ces élus qui ont façonné la ville. Alain Roy a été maire pendant deux ans », L'Union,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  33. F. A., « Salle comble, vendredi 4 avril, pour assister à l’élection sans surprise du maire Daniel Durbecq. Son prédécesseur, Alain Roy, a choisi d’être absent », La Semaine des Ardennes, no 239,‎ , p. 15
  34. « Daniel Durbecq, maire de Revin : « Nous allons construire un pôle scolaire » : Un mois après sa réélection, Daniel Durbecq dresse sa feuille de route pour le mandat à venir. L’élu parle des priorités, des projets ou encore du rapport avec l’opposition municipale », L'Ardennais,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. « Revin : en route pour un nouveau mandat : L’installation du conseil municipal a eu lieu hier. Fraîchement élus, les conseillers municipaux ont voté pour désigner le maire : Daniel Durbecq. Ambiance. », L'Ardennais,‎ .
  36. Création du PNR des Ardennes
  37. « Aire urbaine de Revin (446) − COG | Insee », sur insee.fr (consulté le ).
  38. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  39. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  40. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  41. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  42. Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveur, t. 13, Éditions Gründ, , p. 290
  43. Jacques Van Cappellen, l'ancien footballeur du LOSC s'est éteint à l'âge de 89 ans « Copie archivée » (version du sur Internet Archive)
  44. web tv de la commune.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie régionale[modifier | modifier le code]

  • Ardouin Dumazet, Voyage en France, 2e série : Haute Picardie, Champagne rémoise, Ardennes, Berger Levrault, 1899.
  • Jean Hubert, Département des Ardennes, dictionnaire historique et géographique, Editions Res Universis, 1991. Réédition de 1855.
  • Firmin Lentacker, La frontière franco-belge, étude géographique des effets d’une frontière internationale sur la vie de relations, Imprimerie Morel et Gorduant, Lille, 1974
  • François Lorent, Notre-Dame de Revin dans Ardenne Wallonne n°105. 2e trimestre 2006 (ISSN 0399-5178)
  • Albert Meyrac, Géographie Illustrée des Ardennes, Edouard Jolly Editeur, Charleville, 1899.
  • Léon Voisin, Les Ardoisières de l'Ardenne, éditions Terres Ardennaises, Charleville-Mézières, 1987 (ISBN 2-905339-06-3).
  • Sous la direction de Jean-Marie Pérouse de Montclos - Le guide du Patrimoine: Champagne-Ardenne - p. 310 - Hachette, Paris, 1995 (ISBN 978-2-01-020987-1)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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